Encore s'émerveiller des enfilades de mots. Du premier au dernier en l'espèce Du premier au dernier dans l'espace nous renvoyant la balle à blanc, comme une évidence.
Se "raconter" , s'échapper aussi, puiser dans l'étron commun et y faire pousser des pensées invasives mais si fragiles, tellement dérisoires ...
Folâtrer dans la glaise d'un verbe écorché vif. Il panse comme il peut ses blessures. Pôvre ! à la lueur du doute qui veille ( toujours ) pour le cueilleur et pour le dire. Ajouter au livre d'or de la grande supercherie qui nous habille, quelque épitaphe à la gloire de l'ébauche fugitive, hommage aux perspectives incongrues, respect des impayables fulgurances, révérence aux troubadours du potage de langue publiés à compte pour du beurre .
Il y a trop de confusion en dehors des lignes par où la vie pèche à vagues qu'en veux-tu. L'écriture à l'unisson des hommes n'a pas de semblable. Elle tire la couverture vers elle pour essayer de se distinguer à la bonne heure du paraître noyé dans l'être en souvenir.
Je lis mes complices galériens mais jusqu'où ira ma compréhension de fantaisies fondamentales ainsi exprimées ? et que sais-je de l'échouage de ces paquets de mots amers, salés, acides, sucrés... balancés à la baille et jetés en pâture aux vents de l'oubli?
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